mercredi 29 septembre 2010

Eperdu d'un souvenir

Croquis réalisé par Frédéric Biotteau, cliquez sur l'image pour visiter sa galeriePerdu dans les vicissitudes de sa vie,
Il errait en peine sans rechercher l’espoir.
Aux confins d’un dégoût des envies assouvies,
Il tissait sans cesse des amours dérisoires.

Il traînait son malheur dans la rue des soupirs,
S’abandonnait aux draps des princesses fanées,
Dans leurs bras décharnés, il s’adonnait au pire
Sans tenter d’oublier ses douleurs surannées.

Egaré dans les décombres de son passé,
Il n’était plus qu’une ombre, un peu trop effacée,
Remplie d’idées sombres d’avoir vu trépasser
Celle qui dans ce monde rien n’avait remplacée.

Il vivait dans l’hier, regardait en arrière,
Sans pouvoir parvenir à lui dire au revoir.
A ses femmes d’un soir il faisait la prière
De continuer l’histoire en jouant l’illusoire.

Par l’entremise éphémère des gourgandines,
Toutes les nuits ainsi revenait sa promise,
Mais elle s’éteignait quand sonnaient les matines
Le laissant à sa routine et à ses hantises.

Il attendait alors que le jour meure enfin
Pour voir ressusciter son exquise chimère,
Mais l’esprit étourdi par ce cercle sans fin,
Il s’effondra dans sa pénombre imaginaire.

vendredi 24 septembre 2010

Colombe

Croquis réalisé par Frédéric Biotteau, cliquez sur l'image pour visiter sa galerie

Dans ces temps ancestraux où soufflait la misère,
Je suis née par le vent de toutes vos croyances.
J’étais cette fille que vous jugiez légère,
Je subissais l’envol de votre malveillance.

Avant vous j’ondulais doucement dans la bise,
Je n’étais qu’une oiselle oubliée de vos messes,
Je papillonnais sans écouter votre brise
Qui voulait m’asphyxier moi votre pécheresse.

A ma vue certains se sentaient pousser des ailes
Lorsque j’allais dans vos rues de zéphyr vêtue.
Quand dans les nuages ils déployaient leur zèle,
Vous voliez dans les plumes de ces « sans-vertu ».

Etouffant de jalousie face à ma beauté,
Vous m’accusiez d’envouter vos maris volages.
Amères de voir vos visages s’éventer,
Vous maudissiez le mien qui survolait les âges.

Vous m’adressiez sans cesse mille noms d’oiseaux,
Je ne supportais plus vos rafales de haine,
Et les pires rumeurs s’élevaient dans mon dos
Quand moi je n’aspirais qu’à un peu d’oxygène.

M’empêchant de respirer dans votre atmosphère
Vous m’avez traitée comme une pestiférée,
Je ne laissais pourtant pas planer de mystère :
J’étais l’hirondelle rêvant de liberté.

Je voulais juste flotter à contre courant,
Je n’étais pas celle que vous nommiez « Sorcière »,
J’espérais fendre l’air dans un sens différent
Mais ma seule prière a volé en poussière.

vendredi 3 septembre 2010

La plongée sous-marine d'A fleur d'âme

Bonjour à tous !
Certains d'entre vous le savent déjà mais depuis la sortie de mon premier recueil, A fleur d'âme, j'ai lancé un petit projet photo participatif. En fait je demande à ceux qui ont mon recueil de le photographier dans les lieux qu'ils aiment (lieux de vacances, endroits préférés ou même chez eux pourquoi pas). Les seules contraintes de ce projet sont : aucun visage (ou pas identifiable comme la photo ci-dessus) et bien sûr que l'on voit mon recueil. Si vous l'avez chez vous je serai ravie de recevoir vos photos par mail ( laetus79@free.fr ), c'est toujours un bonheur de découvrir les univers de chacun. Avec les photos que je préfère, je réalise des diaporamas accompagnés de musique ( le premier est en haut à gauche), cela me permet de faire une petite promo sympa.
En guise d'exemple je vous montre la photo la plus originale que j'ai reçu, je la trouve fabuleuse !!
Je compte donc sur vous pour me surprendre et faire voyager A fleur d'âme...
Merci à tous !!
Sourire
Laëtitia Berlioz