Œuvre de Frédéric Biotteau
Son cœur lourd de larmes, un peu trop blessé
se remplit peu à peu de ces gouttes salées.
Une boule au creux du corps sur le point d’éclater
étouffe de souffrance son âme esseulée.
Contenir ses sanglots sous son masque de cire,
oublier les offenses pour sa peine tarir,
c’est le lot quotidien de cette femme douleur
qui part à vau l’eau dans le flot des rancœurs
Evanouie dans ces mots source de ses maux,
son esprit sali par d’horribles ragots,
elle erre à la recherche d’une délivrance
où nul ne se méfierait de son apparence.
Dur d’être différente dans ce monde régi
par des normes exigeantes et le regard d’autrui.
En quête d’un honneur qu’on lui a interdit,
elle ne se sent libre qu'à l'abri de la nuit.
Pourquoi ne peuvent-ils pas la voir sans la juger
et regarder l’éclat de ses douces pensées ?
Elle est bien plus belle que ceux qui la harcèlent
car au fond de ses yeux jaillit une étincelle.
se remplit peu à peu de ces gouttes salées.
Une boule au creux du corps sur le point d’éclater
étouffe de souffrance son âme esseulée.
Contenir ses sanglots sous son masque de cire,
oublier les offenses pour sa peine tarir,
c’est le lot quotidien de cette femme douleur
qui part à vau l’eau dans le flot des rancœurs
Evanouie dans ces mots source de ses maux,
son esprit sali par d’horribles ragots,
elle erre à la recherche d’une délivrance
où nul ne se méfierait de son apparence.
Dur d’être différente dans ce monde régi
par des normes exigeantes et le regard d’autrui.
En quête d’un honneur qu’on lui a interdit,
elle ne se sent libre qu'à l'abri de la nuit.
Pourquoi ne peuvent-ils pas la voir sans la juger
et regarder l’éclat de ses douces pensées ?
Elle est bien plus belle que ceux qui la harcèlent
car au fond de ses yeux jaillit une étincelle.
J'ai écrit ce poème le 11 et le 12 octobre 2009.
RépondreSupprimerBien écrit, comme toujours =)
RépondreSupprimerJ'aime particulièrement la dernière strophe.
Bravo !
Merci beaucoup Seeya!! Enchantée que ça te plaise!!
RépondreSupprimersourire
Humf.
RépondreSupprimerMerci pour ce poème.
Il est tellement vrai. Pas trop cliché à part quelques vers, et puis j'aime tes vers libres.
Merci beaucoup Dark de ce commentaire.
RépondreSupprimerJe suis très touchée par tes compliments, c'est très encourageant.
Je m'interroge cependant sur la signification de ce Humf? Peux-tu m'en dire plus?
Sourire
J'adore ce poème ! Très beau texte, et malheureusement revelant tellement la réalité.
RépondreSupprimerMagnifique travail une fois de plus
Merci Emilie!! Je suis ravie une fois de plus qu'il te plaise.
RépondreSupprimerMerci de tes mots qui sont pour moi un encouragement de taille.
à bientôt
Bisous
C'est très beau, cela me touche. J'ai l'impression qu'il est écrit pour moi car des fois j'ai l'impression d'être cette femme que tu décris.
RépondreSupprimer=)
Merci énormément écrits-et-plumes, cela fait chaud au coeur de voir que d'autres peuvent se reconnaitre à travers mes écrits même si je préfèrerai que ce ne soit pas celui là car ce que vit cette femme est très dur.
RépondreSupprimerJe suis sure que tu es merveilleuse.
Sourire
Un de mes favoris. Vraiment, mais vraiment beau. Les images, les mots, et même le rythme, quoique ce soient des vers libres!
RépondreSupprimerBon, évidemment, il y a deux-trois trucs qui me chicottent (comme "Une boule au creux du corps sur le point d’éclater", "sa peine tarir" et "Elle ne se sent libre que dans l’ombre de la nuit."), mais c'est sinon c'est magnifique.
Coup de coeur pour :
Evanouie dans ces mots source de ses maux,
et
Elle est bien plus belle que ceux qui la harcèlent
Car au fond de ses yeux jaillit une étincelle.
Merci Marie!! Ravie de voir que tu ne trouves pas grand chose à redire!! Je suis très touchée par ton commentaire. C'est vraiment très encourageant! J'ai modifié" que dans l'ombre de la nuit" pour mettre à la place "qu'à l'abri de la nuit" qu'en penses-tu? De mon côté je trouve que c'est un peu mieux comme cela.
RépondreSupprimermerci.
Sourire
Coucou,
RépondreSupprimertrès beau,j'en pleure.
ça me rappelle tant de choses.
Le rytmme et les mots sont très bien maniés.
J'adore,bisous ma belle.
Merci à toi Douce Ocelline, ne pleure pas trop je m'en voudrai de savoir que j'i fit perler des larmes sur ton doux visage enfantin. Je suis enchantée que ce poème te plaise. Prends soin de toi.
RépondreSupprimerSourire
C'est un beau poème de vie.
RépondreSupprimerComme j'aimerais que tu écrives avec plus de souplesse.
Tu avais la possibilité de composer de beaux alexandrins avec des césures qui rythment les vers à l'oreille.
Merci pour ce partage Malia.
Merci de ce commentaire Roman!
RépondreSupprimerMoi aussi j'aimerai écrire avec plus de souplesse mais malheureusement ça ne vient pas comme ça d'un coup de baguette magique, l'apprentissage est long et tous les conseils que l'on m'apporte me permettent d'avancer petit à petit. C'est déjà ça!
J'ai appris il y a très peu de temps la métrique mais je ne la maitrise pas encore, je m'essaie parfois aux alexandrins mais pour l'instant ce sont des alexandrins néo-classiques car j'ai encore trop de difficultés avec les alexandrins classiques.
J'avais la possibilité peut-être, les capacités j'en doute et l'envie encore moins sur ce poème, j'avais envie de composer des vers libres.
Merci.
Sourire
Un immense merci à toi Frédéric, auteur de talent de ce magnifique pastel. je suis impressionnée par la précision que tu as avec des pastels secs.
RépondreSupprimerMERCI
C'est super. tu as encore fait preuve de grand talent pour nous donner des mots à ces douleurs!!! Merci
RépondreSupprimerJ'adore! Bisous
Merci Corinne!!
RépondreSupprimerTes mots me flattent et ce commentaire agréable me va droit au coeur.
Ravie que tu aimes.
Bisous
Ton poème me fait penser à un texte que j'ai écrit il y a peu. J'aime beaucoup ta manière d'écrire (mais tu le sais déjà ^^).
RépondreSupprimerEn tout cas, je préfère être moi-même et ne pas plaire que d'être comme tout le monde et être méprisée.
Sakura.
Merci Sakura!!
RépondreSupprimerTu as bien raison moi c'est pareil.
Sourire