Aux confins de nulle part
Gisent les âmes perdues,
Egarées dès leur départ
Elles ont ici échu.
Ayant l’air un peu hagard
Elles cherchent la lumière,
Espérant que le hasard
Eclairera leurs paupières.
Enterrées au cimetière
Dit des hommes oubliés,
Elles n’ont pas vu Saint Pierre
Au terme du sablier.
Prisonnières d’une terre
Qu’elles jugent sans pitié,
Elles errent bien amères
D’être ainsi excommuniées.
La nature a des mystères
Que l’on ne peut soupçonner
Et teinte parfois de vert
Leurs ectoplasmes fanés.
Quand l’aurore est idéale
Et le ciel vient les bercer,
Elles dansent boréales
Sous nos yeux émerveillés.
Tes poèmes sont encore plus agréables à lire sur ton blog... sans doute aussi à cause des illustrations.
RépondreSupprimerBizoo
Merci Nath !!!
RépondreSupprimerOui les illustrations sont très jolies !!
Sourire
putain que c'est bO !
RépondreSupprimerRavie que ça te plaise !!!
RépondreSupprimerNe me demande pas comment l'idée est venue, car je ne le sais pas moi même.
Sourire
L'errance de ces âmes sur ces territoires isolés les montre prisonnières d'une nature implacable dans laquelle les éléments comme l'eau, la terre et les airs forment comme une chape épaisse et impénétrable. Quand la lumière la transperce de ses rayons, toute la beauté du vivant paraît éclater ce que symbolise la couleur verte. Après la dissipation de la brume, on a l'impression que se diffusent des lueurs aux brillances étranges pour témoigner de cette véritable résurrection. Le sablier matérialise cette longue attente dans les antres de la terre. En fait, ce poème tout en se teintant d'un certain mysticisme permet l'élévation spirituelle et grâce à cet univers transfiguré, le poète nous conduit à rêver à travers la luminescence de ce spectacle.
RépondreSupprimerS.B.
ça y est le mystère de l'anonyme est percé, tu es Silver n'est-ce pas?
RépondreSupprimerMerci pour tous ces commentaires !!
Sourire