Œuvre de Frédéric Biotteau
Je vis dans un univers fait de carton pâte
Où mon cœur de papier est déjà prémâché.
Les vers volent au vent sans savoir où aller
Et l’encre tombe en pluie, diluvienne, écarlate.
Couchées sur le pavé mes pensées se chiffonnent,
Mes mots aphones ne cessent de soupirer,
Ainsi délaissée l’écriture déraisonne.
Et les feuilles frissonnent à s’en déchirer.
Dans ce chaos monotone, ma plume est reine
Orchestrant la symphonie des pages noircies.
Elle cherche à unir mes idées avec peine
Pour pouvoir donner naissance à ma poésie.
Mon âme origami vient de se replier,
Je remets mon masque sur mon livre fermé.
La chandelle s’éteint de m’avoir oubliée,
Je revivrai demain dans mes rimes posées.
Où mon cœur de papier est déjà prémâché.
Les vers volent au vent sans savoir où aller
Et l’encre tombe en pluie, diluvienne, écarlate.
Couchées sur le pavé mes pensées se chiffonnent,
Mes mots aphones ne cessent de soupirer,
Ainsi délaissée l’écriture déraisonne.
Et les feuilles frissonnent à s’en déchirer.
Dans ce chaos monotone, ma plume est reine
Orchestrant la symphonie des pages noircies.
Elle cherche à unir mes idées avec peine
Pour pouvoir donner naissance à ma poésie.
Mon âme origami vient de se replier,
Je remets mon masque sur mon livre fermé.
La chandelle s’éteint de m’avoir oubliée,
Je revivrai demain dans mes rimes posées.