Croquis réalisé par Frédéric Biotteau, cliquez sur l'image pour visiter sa galeriePerdu dans les vicissitudes de sa vie,
Il errait en peine sans rechercher l’espoir.
Aux confins d’un dégoût des envies assouvies,
Il tissait sans cesse des amours dérisoires.
Il traînait son malheur dans la rue des soupirs,
S’abandonnait aux draps des princesses fanées,
Dans leurs bras décharnés, il s’adonnait au pire
Sans tenter d’oublier ses douleurs surannées.
Egaré dans les décombres de son passé,
Il n’était plus qu’une ombre, un peu trop effacée,
Remplie d’idées sombres d’avoir vu trépasser
Celle qui dans ce monde rien n’avait remplacée.
Il vivait dans l’hier, regardait en arrière,
Sans pouvoir parvenir à lui dire au revoir.
A ses femmes d’un soir il faisait la prière
De continuer l’histoire en jouant l’illusoire.
Par l’entremise éphémère des gourgandines,
Toutes les nuits ainsi revenait sa promise,
Mais elle s’éteignait quand sonnaient les matines
Le laissant à sa routine et à ses hantises.
Il attendait alors que le jour meure enfin
Pour voir ressusciter son exquise chimère,
Mais l’esprit étourdi par ce cercle sans fin,
Il s’effondra dans sa pénombre imaginaire.
Il errait en peine sans rechercher l’espoir.
Aux confins d’un dégoût des envies assouvies,
Il tissait sans cesse des amours dérisoires.
Il traînait son malheur dans la rue des soupirs,
S’abandonnait aux draps des princesses fanées,
Dans leurs bras décharnés, il s’adonnait au pire
Sans tenter d’oublier ses douleurs surannées.
Egaré dans les décombres de son passé,
Il n’était plus qu’une ombre, un peu trop effacée,
Remplie d’idées sombres d’avoir vu trépasser
Celle qui dans ce monde rien n’avait remplacée.
Il vivait dans l’hier, regardait en arrière,
Sans pouvoir parvenir à lui dire au revoir.
A ses femmes d’un soir il faisait la prière
De continuer l’histoire en jouant l’illusoire.
Par l’entremise éphémère des gourgandines,
Toutes les nuits ainsi revenait sa promise,
Mais elle s’éteignait quand sonnaient les matines
Le laissant à sa routine et à ses hantises.
Il attendait alors que le jour meure enfin
Pour voir ressusciter son exquise chimère,
Mais l’esprit étourdi par ce cercle sans fin,
Il s’effondra dans sa pénombre imaginaire.