Oeuvre de Frédéric Biotteau, cliquez dessus pour visiter sa galerie
La lune m’a promis de me rester fidèle
Et de veiller sur moi comme on caresse une ombre.
Je dors à ses côtés quand mon cœur bat de l’aile,
Dans son manteau de ciel elle enfouit ma pénombre.
Les miettes cartonnées de ma vie courant d’air
Se laissent picorer par cet oiseau de nuit.
Sous ses draps étoilés je me sens plus légère,
De mon âme étiolée s’évadent les ennuis.
Ce cocon monochrome élève alors mes rêves,
Ceux que les yeux amers ne pourront avaler,
Même à me dévorer comme pour que j’en crève,
Ils n’auront pas les clés de ma bulle fêlée.
Quand les matins se lèvent, pour gagner mon pain,
Je vends ces sourires qui marchandent la joie,
Mais les regards aux pieds ne tendent pas la main,
Sans me voir rien d’humain un peu plus ils me broient.
Puis le soleil s’éteint et les nombrils du jour
Ramassent leur égo au creux des volets clos,
Dans le soir scintillant j’oublie leur désamour
Pour me panser d’un songe en dehors des enclos.
Le noir estompe alors ceux que l’on juge louches,
Je ne suis plus personne à n’être pas une autre.
C’est la misère au front que je regagne ma couche,
Je ne peux pas compter quand les moutons se vautrent.
Et de veiller sur moi comme on caresse une ombre.
Je dors à ses côtés quand mon cœur bat de l’aile,
Dans son manteau de ciel elle enfouit ma pénombre.
Les miettes cartonnées de ma vie courant d’air
Se laissent picorer par cet oiseau de nuit.
Sous ses draps étoilés je me sens plus légère,
De mon âme étiolée s’évadent les ennuis.
Ce cocon monochrome élève alors mes rêves,
Ceux que les yeux amers ne pourront avaler,
Même à me dévorer comme pour que j’en crève,
Ils n’auront pas les clés de ma bulle fêlée.
Quand les matins se lèvent, pour gagner mon pain,
Je vends ces sourires qui marchandent la joie,
Mais les regards aux pieds ne tendent pas la main,
Sans me voir rien d’humain un peu plus ils me broient.
Puis le soleil s’éteint et les nombrils du jour
Ramassent leur égo au creux des volets clos,
Dans le soir scintillant j’oublie leur désamour
Pour me panser d’un songe en dehors des enclos.
Le noir estompe alors ceux que l’on juge louches,
Je ne suis plus personne à n’être pas une autre.
C’est la misère au front que je regagne ma couche,
Je ne peux pas compter quand les moutons se vautrent.
Ma source d'inspiration pour ce poème est le roman "D'où je suis, je vois la lune" de Maud Lethielleux paru aux éditions Stock
Un petit texte de reve... Gros bisous Laëtitia !
RépondreSupprimerVraiment ravie qu'il te plaise !
RépondreSupprimerGros bisous
Sourire
Laëtitia
Un très beau poème, Laëtitia. J'aime beaucoup.
RépondreSupprimerMerci Sébastien !
RépondreSupprimerJe suis vraiment ravie qu'il te plaise.
Bisous
Sourire
Laëtitia
Du baume pour l'âme, des mots de velours et de soie pour mes oreilles, que c'est beau ! La première strophe est particulièrement belle.
RépondreSupprimerMerci Catibou! Tes mots me touchent, je suis enchantée que ce texte te plaise.
RépondreSupprimerMerci de ton passage!
Des bises