Œuvre de Frédéric Biotteau
Ce matin, je souffre de bonheur,
je suis malade, m’esclaffe et j’ai peur.
Je pleure d’euphorie et je ris d’ennui.
L’impatience me gagne et l’envie me nuit.
Mes pensées se tissent et s’emmêlent.
Elles vont, viennent, arrivent pêle-mêle.
Je dois les canaliser, les organiser
afin que dans mon crâne, rien ne soit brisé.
J’ai longtemps galéré, lutté
contre mon mal grandissant.
Dans les limbes de mon esprit, j’ai erré
tantôt heureuse, tantôt hagarde malheureusement.
Je me suis soignée pour ne pas mourir
mais la route était dure, j’ai souffert.
Je me suis battue pour ne plus me détruire
contre tous ces maux que je voulais taire.
Le combat paie mais c’est difficile,
même si le temps passe, je reste très fragile…
je suis malade, m’esclaffe et j’ai peur.
Je pleure d’euphorie et je ris d’ennui.
L’impatience me gagne et l’envie me nuit.
Mes pensées se tissent et s’emmêlent.
Elles vont, viennent, arrivent pêle-mêle.
Je dois les canaliser, les organiser
afin que dans mon crâne, rien ne soit brisé.
J’ai longtemps galéré, lutté
contre mon mal grandissant.
Dans les limbes de mon esprit, j’ai erré
tantôt heureuse, tantôt hagarde malheureusement.
Je me suis soignée pour ne pas mourir
mais la route était dure, j’ai souffert.
Je me suis battue pour ne plus me détruire
contre tous ces maux que je voulais taire.
Le combat paie mais c’est difficile,
même si le temps passe, je reste très fragile…