mardi 17 août 2010

Mon Eden

Le mur de la cité
Est encré de blessures,
De cette identité
Qu’on nous livre en pâture.

Même s’il est hanté
Par d’anciennes tortures,
Un vent de liberté
Adoucit sa nature.

Il vient nous emporter
Loin des lourdes bavures,
Où l’on peut tout tenter
Pour écrire un futur.

J’ai flâné exaltée,
Guidée par Epicure,
Dans ce lieu enchanté
De lacs et de verdure.

Dans ces rues fréquentées
Par toutes les cultures,
J’ai le temps d’un été
Oublié ma masure.

Quand Berlin j’ai quittée,
J’ai pleuré, rien ne dure,
J’aurais voulu rester
Au creux de ses murmures.

Maintenant habitée
Par ce nouvel azur,
Je suis la déportée
D’un monde à ma mesure.

J'ai pris ces deux photos à Berlin au mois de juillet pendant que je découvrais un morceau (d'un kilomètre) du mur conservé et repeint pour fêter les 20 ans de sa chute.

4 commentaires:

  1. Très bien encore, on voit l'émerveillement du voyage berlinois, l'ambiance d'un ville dont le coeur bat à un autre rythme.

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  2. Merci Frédéric !
    Effectivement j'ai adoré Berlin, plus que ça même, je suis tombée amoureuse de cette ville !!
    Bisous
    Sourire
    Laëtitia

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  3. Mon mari y est allé plusieurs fois, avant et après la chute du mur,
    il aile et voudrait m'y emmener
    je vais lui montrer ce poème. :-)

    As-tu vu le film "good bye Lenine " ??

    Merci ♥

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  4. Oh surtout dès que tu peux vas-y c'est vraiment génial !! Je n'ai qu'une hâte : y retourner !!
    Oui je l'ai vu, je l'ai même en DVD, c'est un film vraiment très très bien !
    Bonne journée
    Sourire
    Laëtitia Berlioz

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