Croquis de Frédéric Biotteau, cliquez ici pour visiter sa galerie
Sous le regard de l’aurore naquit Angélique,
Au cœur d’un somptueux palais chryséléphantin.
Cette princesse, d’une beauté mirifique,
Avait déjà l’éclat des soleils argentins.
Elle semblait sortir d’un de nos plus beaux rêves,
L’ange aux cheveux d’ébène avait tout d’une reine.
Bien plus exquise que toutes les filles d’Eve,
D’un charme enchanteur, elle reflétait l’Eden.
Ses parents la voyaient comme un cadeau des cieux
Car pendant tant d’années ils l’avaient espérée.
Ses yeux émeraude étaient pour eux plus précieux
Que tous les trésors réunis de la contrée.
La fille unique de l’empereur tout puissant
Grandissait trop choyée, traitée en enfant-roi,
Elle savait que son sourire éblouissant
Lui permettait chaque fois d’avoir tous les droits.
Le temps passait sublimant son apparence
Et gâtant toujours plus sa conscience de vices.
Nul ne soupçonna le rance sous l’élégance
Quand de vils complots remplacèrent ses caprices.
Ecœurée par la bonté de ses ascendants
Et lasse de devoir masquer son vrai visage,
Elle sentait gonfler un désir obsédant
D’enrayer le partage de son héritage.
Elle fomenta, avant l’âge de raison,
Un odieux plan pour engendrer son parricide.
Régner en despote était sa seule oraison
Mais sa soif de pouvoir la rendait peu lucide.
Quand sonna l’heure tant attendue de son crime,
Angélique commit une grossière erreur :
Elle omit la présence de cet anonyme
Missionné dans l’ombre comme son protecteur.
Il la vit se glisser dans la chambre impériale
Pour y déposer une offrande venimeuse
Et n’intervint enfin qu’à cet instant crucial
Où elle libérait sa vipère tueuse.
Prise en flagrant délit de haute félonie,
Elle fut bannie de son royaume à jamais.
Les Altesses, dans une tristesse infinie,
Chassèrent celle qui, malgré tout, ils aimaient.
Escortée au-delà des terres inconnues,
elle aurait tout donné pour faire marche arrière.
A vouloir tout avoir elle avait tout perdu
et pouvait à elle seule jeter la pierre.
Au cœur d’un somptueux palais chryséléphantin.
Cette princesse, d’une beauté mirifique,
Avait déjà l’éclat des soleils argentins.
Elle semblait sortir d’un de nos plus beaux rêves,
L’ange aux cheveux d’ébène avait tout d’une reine.
Bien plus exquise que toutes les filles d’Eve,
D’un charme enchanteur, elle reflétait l’Eden.
Ses parents la voyaient comme un cadeau des cieux
Car pendant tant d’années ils l’avaient espérée.
Ses yeux émeraude étaient pour eux plus précieux
Que tous les trésors réunis de la contrée.
La fille unique de l’empereur tout puissant
Grandissait trop choyée, traitée en enfant-roi,
Elle savait que son sourire éblouissant
Lui permettait chaque fois d’avoir tous les droits.
Le temps passait sublimant son apparence
Et gâtant toujours plus sa conscience de vices.
Nul ne soupçonna le rance sous l’élégance
Quand de vils complots remplacèrent ses caprices.
Ecœurée par la bonté de ses ascendants
Et lasse de devoir masquer son vrai visage,
Elle sentait gonfler un désir obsédant
D’enrayer le partage de son héritage.
Elle fomenta, avant l’âge de raison,
Un odieux plan pour engendrer son parricide.
Régner en despote était sa seule oraison
Mais sa soif de pouvoir la rendait peu lucide.
Quand sonna l’heure tant attendue de son crime,
Angélique commit une grossière erreur :
Elle omit la présence de cet anonyme
Missionné dans l’ombre comme son protecteur.
Il la vit se glisser dans la chambre impériale
Pour y déposer une offrande venimeuse
Et n’intervint enfin qu’à cet instant crucial
Où elle libérait sa vipère tueuse.
Prise en flagrant délit de haute félonie,
Elle fut bannie de son royaume à jamais.
Les Altesses, dans une tristesse infinie,
Chassèrent celle qui, malgré tout, ils aimaient.
Escortée au-delà des terres inconnues,
elle aurait tout donné pour faire marche arrière.
A vouloir tout avoir elle avait tout perdu
et pouvait à elle seule jeter la pierre.
Tellement beau !! Comme toujours ;) Bravo !
RépondreSupprimerÔ Grande Artiste !
Merci P'tit Génie !!
RépondreSupprimerRavie que ça te plaise encore une fois !!
Bisous
Laëtitia