vendredi 2 avril 2010

Maïwa

Œuvre de Frédéric Biotteau
Dans les eaux de Vénus, Maïwa se baignait.
Sortie du lit d’humus où elle avait dormi,
Dans un lagon bleuté elle se lavait,
Elle pensait radieuse à sa nouvelle vie.

Purifiant son corps de son passé douloureux,
Elle effaçait les torts que son père avait faits.
Pour changer la donne d’un destin malheureux,
Elle a fui les siens sans une once de regret.

Issue d’un peuple où la femme a peu de valeur,
Elle n’était qu’un jouet que l’on maltraitait.
Lassée d’être l’esclave usée par son labeur,
Elle a tourné la page qui la malmenait.

Et goûtant aux plaisirs qu’offre la liberté,
Elle savait que le pire avait quitté ses jours,
Que les sombres tourments laisseraient ses pensées
Et que sa bonne étoile la suivrait pour toujours.

Elle partait étancher sa soif d’aventures,
Découvrir ce monde dont elle ignorait tout,
Après ce doux repos dans un coin de nature
Elle rêvait sereine à des lendemains fous.

Maïwa n’avait plus ni horizons, ni limites,
Elle pouvait enfin écrire la musique.
Elle s’était choisie ce nom pour en faire un mythe
Et deviendrait demain Maïwa La Magnifique…

2 commentaires:

  1. bonsoir,

    en lisant tes poèmes et notamment celui ci je m'aperçois que ta plume est très humaniste...
    merci pour ce beau poème touchant
    bisousssssssssss
    gourmandine

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  2. Merci beaucoup Gourmandine!
    J'écris toujours avec mon coeur et mon âme, je suis donc ravie que tu y vois de l'humanisme.
    Enchantée que ce poème te plaise.
    Sourire

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