Création de Frédéric BIOTTEAU
Dépourvue d’un foyer où réchauffer son âme,
Elle n’a jamais connu la chaleur humaine.
Son cœur s’est éteint à l’âge où l’on devient femme,
Renonçant à l’amour elle a choisi la haine.
Elle brûlait d’un ardent désir de vengeance
Contre ce monde coupable de sa déveine.
Elle sombrait peu à peu dans la décadence
Consumée par des rancœurs toujours plus malsaines.
Ainsi pour voir souffrir les hommes alentours,
Elle allumait leurs corps de son regard de braise,
Les laissait s’enflammer pour elle nuit et jour,
Puis les abandonnait au creux de leur fournaise.
Regarder leur fierté alors réduite en cendres
Lui procurait un plaisir presque inextinguible.
Elle espérait ainsi conjurer sa malandre
Et alléger le poids de sa vie si pénible.
Mais à jouer avec le feu on la crut sorcière,
Elle fut jugée puis condamnée au bûcher.
En proie aux flammes sous une clameur incendiaire,
Elle a rejoint Lucifer pour l’éternité.
Elle n’a jamais connu la chaleur humaine.
Son cœur s’est éteint à l’âge où l’on devient femme,
Renonçant à l’amour elle a choisi la haine.
Elle brûlait d’un ardent désir de vengeance
Contre ce monde coupable de sa déveine.
Elle sombrait peu à peu dans la décadence
Consumée par des rancœurs toujours plus malsaines.
Ainsi pour voir souffrir les hommes alentours,
Elle allumait leurs corps de son regard de braise,
Les laissait s’enflammer pour elle nuit et jour,
Puis les abandonnait au creux de leur fournaise.
Regarder leur fierté alors réduite en cendres
Lui procurait un plaisir presque inextinguible.
Elle espérait ainsi conjurer sa malandre
Et alléger le poids de sa vie si pénible.
Mais à jouer avec le feu on la crut sorcière,
Elle fut jugée puis condamnée au bûcher.
En proie aux flammes sous une clameur incendiaire,
Elle a rejoint Lucifer pour l’éternité.
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