dimanche 24 octobre 2010

Renaissance

Œuvre de Frédéric Biotteau, cliquez pour visiter sa galerie Vaincre les habitudes,
Délester cette enclume,
Briser la solitude
Et affronter la brume.

Ne plus vivre en arrière,
Oublier les hivers,
Ne plus être de pierre,
Avancer sans chimères,
Sortir de sa tanière,
S’unir à l’univers…

…afin de se laisser
Aller au gré des vents,
Se sentir exister,
Savourer chaque instant.

Ne plus craindre demain,
Se libérer d’hier,
Savoir tendre la main,
Ouvrir sa volière,
Redevenir humain,
Oter ses frontières…

…pour enfin s’essaimer,
Semer dans tous les sens
Un désir de s’aimer
Et d’effleurir l’essence.

jeudi 21 octobre 2010

Dédicace de Gorges le mercredi 13 octobre

Bonjour à tous !

Certains l'ont peut-être remarqué (ou pas) je poste moins de poèmes ces temps-ci. Je n'ai pas arrêté d'écrire bien sûr mais je travaille sur des formats plus longs et du coup ça me prend plus de temps. De plus faire "la promo" d'A fleur d'âme me prend pas mal de temps également.

J'ai fait ma première séance de dédicaces en solo le mercredi 13 octobre à la médiathèque " Au fil des mots" de Gorges (mon village d'enfance). Comme vous pouvez l'imaginer, j'étais stressée avant d'y aller mais j'ai été très bien accueillie et mes craintes se sont très vite envolées.

J'ai passé un très agréable moment là-bas. Le journaliste de Ouest France qui a écrit cet article est un homme adorable, Jean-Charles Raineteau est également auteur. Nous avons discuté un bon moment et c'était vraiment très sympathique. A la fin de notre entretien, il m'a même offert un de ses romans "Jardin de famille". Vraiment très gentil !!
J'ai ensuite rencontré un journaliste de L'Hebdo Sèvre & Maine, son article fort sympathique est paru jeudi 21 octobre. J'ai également passé un agréable moment de dialogue avec lui.
Je fais une autre dédicace samedi prochain (le 23 octobre) à Cultura (avenue d'Angers à Cholet 49) en duo avec mon cousin, Frédéric Biotteau illustrateur de la couverture d'A fleur d'âme, et j'espère vous y voir nombreux. Nous y serons de 14h à 19h donc n'hésitez pas à nous rendre visite... Discuter avec les gens est toujours un grand plaisir pour moi.
A bientôt
Sourire
Laëtitia

mercredi 29 septembre 2010

Eperdu d'un souvenir

Croquis réalisé par Frédéric Biotteau, cliquez sur l'image pour visiter sa galeriePerdu dans les vicissitudes de sa vie,
Il errait en peine sans rechercher l’espoir.
Aux confins d’un dégoût des envies assouvies,
Il tissait sans cesse des amours dérisoires.

Il traînait son malheur dans la rue des soupirs,
S’abandonnait aux draps des princesses fanées,
Dans leurs bras décharnés, il s’adonnait au pire
Sans tenter d’oublier ses douleurs surannées.

Egaré dans les décombres de son passé,
Il n’était plus qu’une ombre, un peu trop effacée,
Remplie d’idées sombres d’avoir vu trépasser
Celle qui dans ce monde rien n’avait remplacée.

Il vivait dans l’hier, regardait en arrière,
Sans pouvoir parvenir à lui dire au revoir.
A ses femmes d’un soir il faisait la prière
De continuer l’histoire en jouant l’illusoire.

Par l’entremise éphémère des gourgandines,
Toutes les nuits ainsi revenait sa promise,
Mais elle s’éteignait quand sonnaient les matines
Le laissant à sa routine et à ses hantises.

Il attendait alors que le jour meure enfin
Pour voir ressusciter son exquise chimère,
Mais l’esprit étourdi par ce cercle sans fin,
Il s’effondra dans sa pénombre imaginaire.

vendredi 24 septembre 2010

Colombe

Croquis réalisé par Frédéric Biotteau, cliquez sur l'image pour visiter sa galerie

Dans ces temps ancestraux où soufflait la misère,
Je suis née par le vent de toutes vos croyances.
J’étais cette fille que vous jugiez légère,
Je subissais l’envol de votre malveillance.

Avant vous j’ondulais doucement dans la bise,
Je n’étais qu’une oiselle oubliée de vos messes,
Je papillonnais sans écouter votre brise
Qui voulait m’asphyxier moi votre pécheresse.

A ma vue certains se sentaient pousser des ailes
Lorsque j’allais dans vos rues de zéphyr vêtue.
Quand dans les nuages ils déployaient leur zèle,
Vous voliez dans les plumes de ces « sans-vertu ».

Etouffant de jalousie face à ma beauté,
Vous m’accusiez d’envouter vos maris volages.
Amères de voir vos visages s’éventer,
Vous maudissiez le mien qui survolait les âges.

Vous m’adressiez sans cesse mille noms d’oiseaux,
Je ne supportais plus vos rafales de haine,
Et les pires rumeurs s’élevaient dans mon dos
Quand moi je n’aspirais qu’à un peu d’oxygène.

M’empêchant de respirer dans votre atmosphère
Vous m’avez traitée comme une pestiférée,
Je ne laissais pourtant pas planer de mystère :
J’étais l’hirondelle rêvant de liberté.

Je voulais juste flotter à contre courant,
Je n’étais pas celle que vous nommiez « Sorcière »,
J’espérais fendre l’air dans un sens différent
Mais ma seule prière a volé en poussière.

vendredi 3 septembre 2010

La plongée sous-marine d'A fleur d'âme

Bonjour à tous !
Certains d'entre vous le savent déjà mais depuis la sortie de mon premier recueil, A fleur d'âme, j'ai lancé un petit projet photo participatif. En fait je demande à ceux qui ont mon recueil de le photographier dans les lieux qu'ils aiment (lieux de vacances, endroits préférés ou même chez eux pourquoi pas). Les seules contraintes de ce projet sont : aucun visage (ou pas identifiable comme la photo ci-dessus) et bien sûr que l'on voit mon recueil. Si vous l'avez chez vous je serai ravie de recevoir vos photos par mail ( laetus79@free.fr ), c'est toujours un bonheur de découvrir les univers de chacun. Avec les photos que je préfère, je réalise des diaporamas accompagnés de musique ( le premier est en haut à gauche), cela me permet de faire une petite promo sympa.
En guise d'exemple je vous montre la photo la plus originale que j'ai reçu, je la trouve fabuleuse !!
Je compte donc sur vous pour me surprendre et faire voyager A fleur d'âme...
Merci à tous !!
Sourire
Laëtitia Berlioz

mardi 24 août 2010

L'amant songe

Oeuvre de Misstigri, cliquez pour afficher son blog
J’ai perdu la raison dans l’azur de vos yeux,
Je n’ai plus d’horizon que celui de nos jeux.
Je vous fais l’oraison d’abandonner vos cieux
Et d’ouvrir ma prison quels qu’en soient les enjeux.

Venez ma Dulcinée unir notre adultère,
Fuyons votre boudoir vers une belle histoire.
De nos amours cachées ne faisons plus mystère,
Je ne veux plus avoir à vous dire au revoir.

Offrez-moi les printemps de votre véraison,
Je les ferai fleurir plus loin que l’éphémère.
Ne laissez pas flétrir vos plus tendres saisons,
Votre fruit défendu me nourrit de chimères.

Ma mie, je vous en prie, exaucez mes espoirs,
Quittez votre épousé qui ne sait qu’être odieux.
Je ne vous ferai pas de promesses d’un soir,
Vous resterez toujours mon doux présent des dieux.

A vous je me dévoue, je vous en fais l’aveu,
La vie pour moi sans vous n’est qu’une déraison.
Veuillez réaliser mes rêves et mes vœux,
Vous choisirez ma flamme ou bien ma pendaison.

vendredi 20 août 2010

Un échange de sourires

Hier, sous un ciel magnifique de printemps,
J'ai rencontré celle qui offre les sourires.
Réchauffant les cœurs grâce à son âme d'enfant,
Elle a peint ma cité aux couleurs de son rire.

Elle venait souffler un vent de bonne humeur
Et contait sans lasser ses pensées un peu folles.
Elle écrivait ainsi les rêves des dormeurs
Pour les laisser s'enlacer dans ses hyperboles.

Elle faisait germer mille petits bonheurs
Dans ce jardin secret qui vous pousse à semer.
A fleur de peau je me sentais Dame d'honneur
De la princesse cultivant l'art de s'aimer.

J’ai pu alors me voir dans l’éclat de ses yeux,
Sans en croire les miens, j’y ai lu mon histoire.
J’ai ressenti l’instant comme un cadeau des cieux,
Je sais qu’il restera encré dans ma mémoire.

mardi 17 août 2010

Mon Eden

Le mur de la cité
Est encré de blessures,
De cette identité
Qu’on nous livre en pâture.

Même s’il est hanté
Par d’anciennes tortures,
Un vent de liberté
Adoucit sa nature.

Il vient nous emporter
Loin des lourdes bavures,
Où l’on peut tout tenter
Pour écrire un futur.

J’ai flâné exaltée,
Guidée par Epicure,
Dans ce lieu enchanté
De lacs et de verdure.

Dans ces rues fréquentées
Par toutes les cultures,
J’ai le temps d’un été
Oublié ma masure.

Quand Berlin j’ai quittée,
J’ai pleuré, rien ne dure,
J’aurais voulu rester
Au creux de ses murmures.

Maintenant habitée
Par ce nouvel azur,
Je suis la déportée
D’un monde à ma mesure.

J'ai pris ces deux photos à Berlin au mois de juillet pendant que je découvrais un morceau (d'un kilomètre) du mur conservé et repeint pour fêter les 20 ans de sa chute.

dimanche 15 août 2010

Quelques dédicaces réalisées par Frédéric Biotteau

Bonjour à tous !
Voici quelques dédicaces que Frédéric Biotteau, mon cousin et l'illustrateur de la couverture de mon recueil A fleur d'âme, a réalisées pour certains de ses proches. Je ne vous expose pas toutes celles qu'il m'a envoyées ici mais vous pouvez les découvrir dans mes photos sur Facebook.
Voici tout d'abord celle qu'il a réalisées sur le recueil de sa soeur :
Il a enchanté le recueil de l'une de nos tantes avec ce merveilleux croquis :
Il a donné des airs de "Petit Prince" à celui de mon fils de deux ans :

La sensualité affleure maintenant sur celui de mon homme depuis que Frédéric l'a dédicacé :
Pour finir voici la sublime dédicace qu'il a faite pour moi, imaginez mon émotion lorsque je l'ai découverte...Magique tout simplement !!
Un immense merci à toi Frédéric !!
Quel talent !! Quel travail fabuleux !!
Sourire
Laëtitia Berlioz

vendredi 13 août 2010

L'âme au fond

Ton sourire effacé,
Ton regard abîmé,
La roue de la souffrance
Sur toi vient s’acharner.
Dans ta bouche un goût rance,
Celui de tes blessures,
A quand la délivrance,
La fin de ces tortures ?
Cette chienne de vie
Et ses mauvais augures
Efface en toi l’envie
D’espérer le bonheur.
Le sort sans préavis
Vient ternir tes couleurs,
Sans raison il te frappe
Pour te noyer de pleurs.
Le malheur te rattrape
Toi qui n’es que bonté,
L’insouciance t’échappe
Femme de volonté.
Tu sais depuis l’enfance
Que le temps est compté
Et sans lui faire offense
Tu veux juste exister.

lundi 9 août 2010

Première séance de dédicaces pour A fleur d'âme

Bonjour à tous !!
J'ai eu la joie de faire ma première séance de dédicaces samedi 7 août à Cultura (Cholet 49) pour A fleur d'âme. Un expérience vraiment sympathique, d'autant plus que je n'étais pas seule : Mon cousin, Frédéric Biotteau, illustrateur de la magnifique couverture de mon recueil, m'accompagnait et faisait de superbes croquis.
Nous avons été très bien accueillis et nous sommes restés de 15h à 18h30. Cette séance s'est déroulées dans la bonne humeur, j'ai vraiment passé un bon moment.
Je tiens à remercier chaleureusement tous ceux qui sont venus !!! Merci du fond du coeur de nous avoir soutenus car il faut bien avoir que nous avions tous deux un peu le trac pour cette première.
Nous serons à nouveau en dédicace tous les deux à Cultura (avenue d'Angers à CHOLET 49) le samedi 23 octobre 2010 de 14h à 19h, je compte sur vous pour venir nombreux.
à bientôt...
Sourire
Laëtitia BERLIOZ

mercredi 7 juillet 2010

Article dans Ouest France


L'entretien avec Elisabeth Maffart était très sympathique. Je la remercie pour sa gentillesse et son professionnalisme.
Laëtitia Berlioz

mercredi 30 juin 2010

Article dans Presse Océan


C'est à la terrasse du café l'écluse que j'ai discuté avec Franck Redois, le journaliste de Presse Océan qui a écrit ce très bel article. J'ai passé un très agréable moment, il a beaucoup d'humour et est extrêment sympathique. Il m'a envoyé la photo qu'il a prise par mail.
Merci Franck pour ce magnifique article!
Laëtitia Berlioz

mardi 29 juin 2010

Paris, mon amour

Tableau de Misstigri, cliquez pour découvrir son blogElle s’anime, s’exhibe aux frontières d’un ailleurs,
Parfumée de mystère, Paris exalte mes sens.
Je m’évapore dans ses brumes sous ses yeux railleurs,
Enivré irrésistiblement par sa douce essence.

Paris ressuscite ces envies que j’avais perdues,
Elle me fait revivre aujourd’hui au creux de son corps.
Mon cœur s’emballe, s’affole à chaque coin de ses rues,
Je suis comme un enfant qui découvre mille trésors.

Cette belle recèle une poésie sans pareil,
Elle m’ensorcelle par ses charmes que je décèle.
C’est la muse qui m’amuse et toujours m’émerveille,
Mon âme jamais ne s’use quand je suis avec elle.

Je suis le poète maudit murmurant ses non-dits
Et mes maux s’achèvent quand dans ses mots elle m’emporte.
Elle est ma renaissance aux portes de l’interdit,
Je sais pourtant que pour elle je demeure un cloporte.

vendredi 25 juin 2010

L'aube d'une femme

Je ne suis plus l’enfant débordant de malice,
Ni la gamine qui offrait son sourire au vent.
Voir chaque jour mon reflet devient un supplice,
Je me suis perdue dans le temps adolescent.

J’erre dans l’âge ingrat de la métamorphose
Et je me sens piégée dans mon affreux cocon.
Tout me semble ennuyeux, fastidieux et morose,
J’ai chaque instant l’impression de toucher le fond.

Je n’existe plus que dans le regard des autres
M’égarant dans leurs yeux pour fuir nos différences.
Je veux leur ressembler et être cet apôtre
Qui, docilement, cherche à suivre la tendance.

Je ne suis aujourd’hui qu’une copie conforme,
Je m’efface dans la masse de mes semblables.
Mon cœur n’a plus de place dans ce corps informe,
Il m’est étranger cet instable détestable.

A fleur de peau de n’être qu’un bouton qui fane,
Je repousse mes racines pour m’en détacher.
J’espère juste voir des demain moins diaphanes
Et laisser renaitre enfin celle que j’ai cachée.