Joyeux Noël à tous !!
Sourire
Bienvenue dans mon univers ! Celui où l'Amour des mots et du papier est roi... Je suis : * Auteure de poésie, A fleur d'âme, publié aux éditions Les 2 Encres, mon premier recueil est la concrétisation d'un de mes rêves d'enfant. * Écrivain public en autoentreprise. * Créatrice en papeterie recyclée. * Animatrice d'Ateliers divers et variés : écriture, recyclage... Contactez-moi: laetitia.berlioz@gmail.com
Caressant les silences d’un sourire inquiétant
Et s’évadant sans rien dire en soufflant pour de bon,
Elle attend que le temps tombe en amour de l’instant,
Qu’il en cesse ainsi son badinage vagabond.
Elle écoute alors une envoûtante mélodie,
Née au centre de ses ballades imaginaires,
A fleur de peau se déplume de tous ses non-dits,
Se déleste en mots pour se sentir l’âme légère.
Elle espère un moment que l’horloge détraquée,
Du même grain de sable à l’origine des perles,
Pourrait enfin empêcher la terre de tourner
Pour écrire des heures sans qu’elles ne s’éperlent.
Puis, installée dans sa bulle aux reflets orangés,
Elle effeuille son cœur sur des papiers pliés
Et, habitée d’automne, les laisse s’envoler
Pour leur danse éphémère encore s’émerveiller.
Elle part, toujours en quête au gré de ses « peut-être »,
Se remettre en question, chercher l’once de réponse.
L’empathie pour compagnon et l’amour en seul maitre,
Elle explore ses émotions, jamais ne renonce.
Une fois l’exutoire couché, l’histoire encrée,
Elle peut tourner la page, libre de ses songes,
Puis regagner le monde en sachant mieux s’y ancrer.
Sur ses maux essorés, elle passe enfin l’éponge.
Quand dans mon soir hagard j’ai croisé ton regard,
La magie du hasard a effacé mes doutes;
Brisant ma sombre errance, elle a guidé ma route
Pour mon âme lover au creux de tes égards.
Eperdue de malheur, perdue sous d’autres lunes,
Je traînais mon destin sans croire à l’avenir,
Puis mes pas m’ont portée vers toi, mon devenir,
Ainsi s’est enrayée la roue de l’infortune.
Avant toi je n’avais que la mort à étreindre,
J’étais remplie de vide au fond de mes désastres.
De mes nuits étiolées tu t’es fait le bel astre,
Le seul à rallumer mon cœur prêt à s’éteindre.
Tu as su aviver ma lumière intérieure,
Réveiller ces rêves que j’avais enterrés,
En donnant à ma vie tes couleurs éthérées,
Tu as chassé de moi ces démons antérieurs.
Je suis née à nouveau près de toi mon amour…
(…)
Quand je pense à tes mots je ressens leurs caresses,
Tu sais panser mes maux à force de tendresse.
Grâce à toi je peux voir se lever chaque jour.
Ton regard enfantin
Me livre cent paroles
Comme un miroir sans tain
De ton âme en corolle.
Dévoilant les matins
De ton cœur métabole,
Il se perd au lointain
Cherchant des paraboles.
Soudain dans un éclat,
Je l’aperçois railleur
Et j’entends les débats
De ton for intérieur.
Puis là tu parais las
De toujours être ailleurs
Sans trouver ici-bas
Notre monde meilleur.
Tu reviens incrédule
Te plonger dans mes yeux,
Interroger ma bulle
De tes mots silencieux.
Me voyant funambule
Sur tes « toi » capricieux,
Mon émoi tu modules
D’un clin d’œil mélodieux.
Enfin l’air d’un sourire
Fait danser ton visage
L’étirant jusqu’aux rires
Que bien sûr tu partages.
Ainsi je peux m’unir
A toi, mon doux mirage,
Pour alors t’endormir
Et rêver davantage.
J'ai pris ces deux photos à Berlin au mois de juillet pendant que je découvrais un morceau (d'un kilomètre) du mur conservé et repeint pour fêter les 20 ans de sa chute.
Ton sourire effacé,
Ton regard abîmé,
La roue de la souffrance
Sur toi vient s’acharner.
Dans ta bouche un goût rance,
Celui de tes blessures,
A quand la délivrance,
La fin de ces tortures ?
Cette chienne de vie
Et ses mauvais augures
Efface en toi l’envie
D’espérer le bonheur.
Le sort sans préavis
Vient ternir tes couleurs,
Sans raison il te frappe
Pour te noyer de pleurs.
Le malheur te rattrape
Toi qui n’es que bonté,
L’insouciance t’échappe
Femme de volonté.
Tu sais depuis l’enfance
Que le temps est compté
Et sans lui faire offense
Tu veux juste exister.
Sur les toiles du rêve
S’étiolent ses mensonges,
Et je m’offre une trêve
A l’abri de mes songes.
Là où les mots s’envolent
Pour devenir couleurs,
Le profane frivole
Ne voit pas qu’il se leurre.
Brûlant des tableaux rares
Qu’il juge tendancieux,
Il profite l’ignare
De son pouvoir odieux.
Il brandit la morale
Comme un porte flambeau
Pour voiler l’abyssal
Néant de son cerveau.
Le peintre dans sa flamme
Voit œuvrer la censure,
Puis perd une once d’âme
Pour plaire à cette ordure.
Liberté, ma chérie,
Te voici menottée,
La France te trahit
Et viole tes idées.